Décembre 2008-janvier 2009, Gaza, opération « Plomb durci ». Trois semaines de bombardements et d’offensive terrestre. Cinq ans après, Refaat Alareer, écrivain, poète, professeur de littérature et activiste publiait Gaza Writes Back, un recueil de récits, la plupart en anglais, de jeunes gens, trois Palestiniens et douze Palestiniennes.
Refaat Alareer a été assassiné en décembre 2023 dans un bombardement israélien. Son dernier poème, écrit en novembre de la même année, If I Must Die, a été diffusé dans le monde entier :
Gaza Writes Back, dans sa version hommage de 2024, vient de paraître en français, sous le titre Gaza écrit Gaza, chez un éditeur québécois, traduit par des écrivains de toute la francophonie, comme « l’expression collective d’une solidarité au-delà des frontières ».
« Gaza écrit Gaza rappelle au monde la quête de liberté et l’espoir tenace qui animent les Palestiniens, même dans les temps les plus sombres. Gaza écrit Gaza rappelle que raconter est un acte de vie, un acte de résistance. Raconter façonne la mémoire. Comme le souligne Samiha Olwan, l’une des autrices, les Palestiniens trouvent toujours le moyen de forger de nouveaux lieux d’appartenance », écrivait Alareer dans son introduction.
Colla WM
Gaza écrit Gaza, Mémoire d’Encrier, Montréal, 2025
À lire aussi, l’anthologie : Que ma mort apporte l’espoir – Poèmes de Gaza, Libertalia, 2024
Edition bilingue français-arabe. Sélection, traduction et préface de Nada Yafi. Postface de Karim Kattan.
Le poème, dans la traduction ci-dessus, se trouve ici : https://orientxxi.info/magazine/s-il-est-ecrit-que-je-dois-mourir,6951
Photo : Annie Bats